Labelmania
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Bienvenu dans ma collection
d'étiquettes adhesives!
Voici quelques renseignements et des conseils pour les débutants et pour ceux qui sont ouverts aux suggestions.
Voyez aussi la page sur le pli.
Je liste ci-dessous certains matériaux qui, je pense, sont utiles pour les collectionneurs, la liste n'est certainement pas définitive, toute personne ayant des suggestions à ajouter sur ce sujet ou tout autre peut le faire par mail.
  • Pincettes (photo 1 et 2), de préférence celles pour les philatélistes, leurs becs sont très mince
  • Lens (photo 1)
  • Règle millimétrique (photo 1)
  • Feuilles de papier traité à la silicone (comme les feuilles de soutien pour les étiquettes autocollantes, le papier cuisson, etc.)
  • Classeurs et album pour timbres (philatéliques) (photo 3)
  • Massicot (photo 4)
  • Cutter (photo 1)
  • Livrets provisoires pour les étiquettes (photo 1 et 5)
  • Couteau à lame mince pas trop aiguisée (photo 1)
Quand je vais à la "chasse" des étiquettes j'ai toujours avec moi une paire de pincettes et des blocs de feuilles de papier silicone que je confectionne par moi-même. J'en réalise deux types: 10,5 x 15 cm (1/4 de la feuille A4) et de 10,5 x 7,5 cm (1/8 de la feuille A4), mais tout le monde est libre de choisir le format qui mieux convient à ses besoins. les petits trouvent place dans une poche (j'en ai toujours au moins un avec moi ensemble aux pincettes), tandis qu'on peut placer les grands dans une poche de veste.
Chaque bloc contient de 5 à 10 pages plus une couverture en plastique (dérivé des poches en plastique pour les documents), tout est fixé avec des agrafes.
Un conseil, si vous utilisez les feuilles de papier siliconé en un seul côté (support des étiquettes) sur la dernière page faites un gribouillage ou écrivez quelque chose pour éviter de placer les étiquettes de ce côté, il peut s'arriver, quand on est pressé, de prendre le livret à l'envers et de se trouver alors à retirer les étiquettes du coté papier, il n'est pas facile! Ce n'est pas le cas si vous utilisé le papier cuisson qui est siliconé des deux côtés.

Certains divisent les pages avec des onglets avec les noms du fruit afin de mettre les étiquettes de pommes dans les pages des pommes, les melons dans ceux de melons et ainsi de suite. De cette façon on connaît toujours les fruits de provenance de chaque étiquette. L'inconvénient est que nous ne savons pas en avance lesquels et combien d'étiquettes nous allons trouver et donc nous ne pouvons pas savoir combien de pages consacrées aux oranges, combien aux pêches etc. Je remplis mes blocs au fur et à mesure que je trouve des étiquettes et au plus je prends des notes sur un papier pour les étiquettes qui n'ont pas de référence et/ou où je pense que je ne souviendrai pas leur données.

Une autre possibilité est celle que j'utilisais pour les photographies, j'avais avec moi un petit enregistreur et j'enregistrais les données de chacune.

Les sources des étiquettes sont les suivantes:
  • magasins de fruits et légumes (photos 6 et 7)
  • marchés (photo 8)
  • super et hypermarchés
  • des amis et des parents
  • Internet, les échanges
Pour prendre les étiquettes sur les fruits utiliser les pincettes, faites attention à celles en papier, elles se déchirent facilement et à celles en plastique mince qui ont tendance à se déformer.
Dans le cas de celles qui n'ont pas d'onglet cherchez les étiquettes qui n'adhérent pas totalement au fruit, ça est plus facile pour celles qui, par hasard, sont placés dans la zone de la tige, la courbure, en général, laisse une partie de l'étiquette soulevée et détachée de la peau (photo 9).

Les plus faciles à prendre sont celles en plastique épais que, dans la plupart des cas, ne sont que partiellement collées sur le fruit et se détachent facilement et sans risque de dommage (photo 10).

Une suggestion: N'allez pas chasser les étiquettes lors de l'ouverture de magasins, à ce moment-là les fruits sont juste sortis des chambres froides et la surface est humide ou même mouillée et donc, dans le cas des étiquettes en papier, il est presque impossible d'en obtenir d'entières ; également la colle froide adhère avec plus de force. Si vous êtes dans cette situation revenez après 1 ou 2 heures, il sera plus facile d'avoir de belles étiquettes.

Après une période initiale ou j'essayais de prélever les étiquettes sans me faire voir, j'ai ensuite choisi de toujours demander aux commerçants et, à l'exception de quelques rares cas de refus, j'ai toujours trouvé beaucoup de coopération. Les négations sont très rares, parfois quelqu'un demande de ne pas prendre de nombreuses étiquettes du même type. De cette façon, lorsque l'on ne doit pas se cacher, on peut détacher les étiquettes tranquillement en choisissant, chaque fois que possible, les meilleures sans l'angoisse d'être découvert.

Lorsque les étiquettes sont abondantes, j'en prends 10-12 du même type afin d'en mettre 1 ou 2 dans la collection et d'en avoir une bonne quantité pour les échanges. Cela aide aussi car on peut parfois trouver des différences (pli, couleur ou autre) seulement à la maison quand on le contrôle minutieusement.
Même quand je suis sûr d'avoir une étiquette j'en prends au moins un couple, les différences peuvent nous échapper et nous ne pouvons pas se rappeler si ce que nous avons est en papier ou en plastique, si le pli est vers la droite ou vers la gauche. Un bon exemple est le cas de la série de sports "Crunch-punch", j'avais déjà un jeu complet mais très peu de doubles avec l'image du plongeur ; j'en ai trouvé au marché à Monaco et j'en ai pris 2 séries, seulement à la maison j'ai réalisé que la couleur était très différente.

Attention au prélèvement des étiquettes sur les poires et, dans certains cas, même sur les nectarines et les prunes. Ces fruits ont l'épiderme très mince et quand nous essayons d'enlever l'étiquette, en particulier si la colle est forte, il est facile que l'étiquette se détache à partir du fruit avec même la peau, laissant une marque bien visible. Le commerçant ne serait pas très heureux et même si nous essayons de cacher le dégât la prochaine fois pourrait ne pas être très content de nous voir.
Ce que je peux vous conseiller est d'essayer de trouver des fruits pas très mûrs, avec ceux mûrs la cassure est sûre, chercher aussi les étiquettes qui ne sont pas pleinement adhérents au fruit, par exemple, à proximité ou même sur la queue.
N'exercez pas trop de force, mais essayez de séparer doucement l'étiquette laissant le temps à la colle de se séparer ; quand vous avez soulevé une portion, qui vous permet de la prendre avec les doigts, ne la tirer pas à 90° par rapport à la peau, mais essayer de la pousser en avant, presque parallèle avec un angle qui tend à 180°.
Si le vendeur est un type un peu difficile, est préférable renoncer à une étiquette qui est entraîne de déchirer la peau plutôt que de perdre un fournisseur, dans ce cas, la seule solution est d'acheter quelques fruits et prélever l'étiquette à la maison.

Une attention particulière est également nécessaire pour les étiquettes avec coupes (photo 11), leur prélèvement doit être très attentif car la déchirure est facile; lorsque vous soulevez un coin et arrivez à coté de la coupe, est nécessaire, avec les pincettes, d'essayez de soulever le coin de la partie suivante et ainsi de suite jusqu'à avoir libéré au moins la moitié de l'étiquette.
À ce moment, vous êtes plus tranquilles, mais ne soyez jamais pressé, la déchirure est toujours aux aguets, en particulier pour certains étiquettes de mangues où la coupe arrive près du milieu et la partie non découpée est très petite.
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Une fois à la maison je passe les étiquettes sur le support définitif: un rectangle de papier siliconé que je prépare à l'avance dans certaines mesures standard spécialement pour les étiquettes petites et moyennes, pour les grandes je les coupe à fur et a mesure des besoins. Les dimensions courantes sont 19 x 27 mm (la plupart des étiquettes ovale), 19 x 29 mm (les ovales plus longues), 25 x 27,5 mm (de nombreux États-Unis ou Nouvelle-Zélande), 27 x 29 mm (beaucoup de bananes).
Pratiquement je laisse un petit espace sur la droite ou en bas de l'étiquette pour écrire le numéro de référence à la base de données et le symbole pour le pli ou pour les coupes, lorsqu'ils sont présents (photo 12). De cette manière, je peux traiter mes étiquettes comme de timbres-poste et utiliser du matériel philatélique (photo 3) pour leur classification.

Dans le cas d'étiquettes reçues grâce à des échanges tout peut se produire : de correspondants exceptionnels qui rangent leur doubles sur papier siliconé à ceux qui font notre désespoir parce que placent les étiquettes sur papier de cahier. Heureusement, à la maison vous pouvez prendre tout votre temps, il ne faut jamais être pressé.
La chaleur peut venir à notre aide, la plupart de colle des étiquettes s'amollit par la chaleur, le souffle est quelquefois suffisant, souvent vous pouvez utiliser un sèche-cheveux ou une cuisinière à gaz maintenus au minimum.
Cette méthode est utile dans bien des cas, mais ne peut pas être utilisée avec des étiquettes en plastique mince ou celles en papier thermique (nombre d'étiquettes avec tout le texte noir), les premières se déforment tandis que les secondes noircissent.
Tout d'abord réchauffez un peu le support puis, après avoir soulevé un coin, prenez par une main le support, par l'autre l'étiquette et, en tenant la colle exposée à la chaleur, appliquer une traction délicate, favorisant la séparation, sans jamais tirer trop fort. La colle a une force d'adhésion qui s'oppose à la séparation, donc si vous exercez une force faible mais constante, elle se laisse vaincre et nous permet de séparer l'étiquette du support.
Une grande attention devrait être placée avec les étiquettes en plastique mince elles se déforment facilement si vous appliquez la force sur une petite surface; il est facile d'avoir par les échanges des étiquettes avec une partie (généralement à droite) déformé, ils sont des étiquettes qu'on a essayé de détacher du fruit par les ongles.
Dans ce cas, il est préférable d'utiliser un couteau à lame mince, vous insinuez doucement la lame, peut-être à un point où l'étiquette est un peu détachée de la peau, lorsque la lame est entrée pour au moins 1 mm appuyez le pouce sur la zone de l'étiquette au-dessus de la lame et essayez de soulever l'ensemble en faisant attention que la lame reste parallèle à l'étiquette.
Lorsque vous êtes réussis à soulever quelques millimètres d'étiquette vous pouvez continuer par les doigts, prenez entre le pouce et l'index la partie soulevée et déplacez la vers l'arrière, exerçant une légère traction  ; quand vous arrivez à soulever une partie de l'étiquette, déplacez vos doigts pour reprendre toute la portion soulevée de façon que la traction ne se pratique pas sur la même portion de l'étiquette, mais sur une zone suivante.
De cette manière, et avec beaucoup de patience vous arriverez à détacher l'étiquette du support.

Des précautions doivent être employées aussi avec les étiquettes en papier , ici, ce n'est pas la déformation, est la déchirure qui est toujours aux aguets. Dans ce cas, essayez toujours de soulever la partie externe, du premier point de détachement, suivez le contour de l'étiquette et, seulement après avoir soulevé toute la partie externe essayez de détacher la partie centrale.

Souvent après avoir séparé l' étiquette du support, elle se présente recourbé ou frisé; vous pouvez remédier : prenez-la entre l'index et le pouce de la main gauche (pour les gauchers la droite), avec l'autre posez la lame d'un couteau à 90° du coté de la colle et faites pression avec votre pouce sur la surface opposée tout en faisant glisser le couteau et le pouce vers l'autre extrémité. Ainsi, vous pouvez régler la pression sur le type d'étiquette et sur combien elle est recourbée, vous arriverez à la redresser ; parfois la même opération doit être répétée plusieurs fois pour la redresser totalement.
Dans le cas des étiquettes en plastique mince, si la colle est en bon état, il n'est pas nécessaire d'essayer de le redresser parce qu'elles vont adhérer au support sans se dresser.

Si vous avez des étiquettes sale sur le dos vous pouvez parfois les nettoyer comme suit: utilisez une surface parfaitement plate (un verre, un morceau d'aggloméré recouvert de laminé plastique.), placez l'étiquette avec la coté colle vers le haut, retenez un bout avec l'index, avec l'autre main appuyez la lame d'un couteau à 90° sur l'étiquette et, par une certaine pression, faites glisser le couteau vers l'autre extrémité. Souvent, vous devez répéter l'opération plusieurs fois, dans ce cas nettoyez à chaque fois la lame du couteau sinon vous risquez de ramener sur l'étiquette ce que vous avez juste enlevé.
Cette méthode marche bien pour les étiquettes en papier ou en plastique épais alors qu'il est dangereux sur celles en plastique mince qui peuvent facilement se déformer si vous exercez une pression trop forte.

Dans le cas des étiquettes de poires, prunes et nectarines, où souvent la peau se détache du fruit et reste adhérente à celle-ci, vous pouvez mouiller la peau et la faire ramollir avant d'essayer son élimination.
Une autre méthode consiste à mettre une bonne colle uniquement sur la surface de la peau et de placer-le tout sur un support qui vous permettra de la séparer sans difficultés ; lorsque la colle est sèche soulevez l'étiquette, ceci devrait se détacher de la peau qui devrait rester adhérente au support.

Les étiquettes de kiwis sont un cas presque insoluble, la plupart sont en plastique mince et donc avec le couteau vous arriverez seulement à enlever seulement le gros.
Si vous ramassez personnellement les étiquettes essayer de ne prendre que ceux qui sont juste appuyé sur les fruits, elles seront moins sales.

BONNE COLLECTION !!




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Cliquez sur les photos pour les agrandir mix
1 - quelques-uns des objets décrits.



tweezers 2 - les pincettes des philatélistes


classifier 3 -deux classeurs utilisés pour la classification des étiquettes


papercutter 4 - le massicot et une boite avec des supports définitifs coupés en mesures standards


booklets 5 - quelques livrets provisoires


cocofruits 6 - un beau magasin de fruits et légumes à Roquebrune (France).


tinaprim 7 - un magasin spécialisé en prémices à Cannes (France) en face du marché couvert.


nicemarket 8 - le marché de Nice (France) qui offre une grande variété de fruits et légumes en toutes saisons et tous temps.


peachbutterfly 9 - une nectarine qui présente l'étiquette dans la zone de la queue, n'adhère pas totalement et donc est plus facile à soulever.


thickplastic 10 - une pomme avec une étiquette en plastique épais qui adhère seulement par une petite surface et donc est facile à enlever.

cuts 11 - Une étiquette avec 6 coupes, les angles sont soulevés pour les mettre en évidence, souvent elles adhèrent totalement au fruits.


finalsupport 12 - deux étiquettes sur le support définitif avec respectivement les symboles des coupes et du pli.